Hier, c'était Dimanche, et comme il me faut un jour dans la semaine pour flemmarder, pourquoi pas le dimanche ^^
Donc il n'y a pas eu d'extrait. Je me rattrape aujourd'hui avec une chasse au mammouth :P
Chapitre 4 : Un départ repoussé
La lassitude et
l’impuissance s’empara de Dodroi. Rien dans la mémoire transmise par son prédécesseur
ne l’avait préparé à une telle violence. L’Omsage regrettait encore de n’avoir
pu être présent lors de la Grande-Chasse. Il avait préféré rester près d’une
femme qui se plaignait d’étranges images d’endormi. En temps normal il ne se
serait pas inquiété, mais l’attitude de Corbo l’avait remué, et il avait peur d’une
maladie inconnue.
Le conteur se prit la tête dans les
mains, les yeux fixés sur le flot ininterrompu de la Hurlante. Ses pensées
ressemblaient au cahot de l’eau : violentes et écumeuses. Il ne comprenait
pas comment un fils de Marcheur avait pu sombrer dans une telle folie. Il avait
tué une Ancienne, vieille femme sans défense, avait blessé le maître à chasser,
le malheureux n’avait pas survécu. La morsure s’était infectée et la fièvre
avait eut raison des forces du brave. Quatre hommes n’avaient pas suffit à
maintenir le furibond en place. Ourca l’avait assommé plusieurs fois, mais il
se réveillait à chaque fois encore plus ivre de rage, comme si son sommeil le
transformait en bête assoiffée de sang. Le soir même, on l’avait solidement ligoté. Au
levé du Brûlant, les liens gisaient à terre, il avait réussi à les arracher.
Les femmes l’avaient retrouvé près de la Hurlante. Le bruit assourdissant de la
rivière n’avait pas réussit à masquer leur cris d’horreur. Le monstre avait
arraché un enfant de sa couche, sans réveiller personne, il l’avait étouffé,
éventré, éviscéré et se repaissait de ses entrailles. Depuis, trois chasseurs
se relayaient pour le garder. Durant trois jours, la tension dans le camp était
palpable, et puis tout s’arrêta. Alors que le Brûlant étirait ses bras orangés
sur l’horizon, Corbo avait ouvert les yeux. Son attitude n’était plus la-même.
Il ne se souvenait plus de ses cruels méfaits. Il divaguait à propos d’une
ombre monstrueuse dans une caverne. De peur que sa démence ne le reprît, la
surveillance de ses gardiens ne se relâcha pas. On ne lui accorda qu’une couche
et des fruits. Seul Cortig venait le voir, les autres Marcheurs préférant
oublier jusqu’à son existence. Malheureusement, il ne pouvait en être ainsi
indéfiniment.
Alors que la Blanche
dressait sa couronne vers les dernières lueurs du jour, le paten des femmes fut
réveillé par des lamentations quasi inhumaines. Toutes se mirent à hurler les
unes après les autres, ranimant la blessure à peine cicatrisée du clan. L’Omsage
accourut et rendit son repas en découvrant la scène. La femme des mauvais
songes venait d’être prise, à son tour, de folie.
Bon, l'extrait est plus court que d'habitude, mais la scène qui suit est assez gore, à ne pas mettre entre toute les mains, donc je vous laisse comme ça NiarkNiarkNiark
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