lundi 17 juin 2013

Les Sept Royaumes

Titre: 
Tome 1/ Le Roi Démon
Tome 2/ La Reine Exilée
Tome 3/ Le Trône du loup gris
Tome 4/ La Couronne écarlate

Auteur: Cinda Williams China

Editeur: Castelmore et Bragelonne

Quatrième de couverture:
Les Sept Royaumes vont trembler !
Pour aider sa famille à survivre, Han a renoncé à sa vie de voleur. Ses bracelets d’argent suffiraient à la nourrir, mais un sort mystérieux les scelle à ses poignets depuis toujours.
Et ses mésaventures ne font que commencer : quand il prend possession d’une étrange amulette, il est loin d’imaginer qu’elle a appartenu au Roi Démon, qui a failli détruire le monde mille ans auparavant… et qu’il vient de s’attirer les foudres d’hommes impitoyables.
Raisa est princesse, mais elle aussi doit se battre… contre le mariage que lui impose sa mère. Pas question de se laisser faire ! Elle préfère partir au galop vers l’aventure et rêver d’Hanalea, la guerrière légendaire qui libéra le monde de l’emprise du Roi Démon.
C’est ainsi qu’Han et Raisa vont se rencontrer et, à leur insu, réveiller les forces obscures qui avaient autrefois mis les Sept Royaumes en péril...

A lire absolument si on aime:

-Les secrets
-Les complots politiques
-Les amants maudits
-La magie et la trahison

A éviter si on cherche: 
-Une écriture élaborée
-un conte de fée
-Des preux chevaliers et des douces princesses

L'avis du critique: 
J'ai adoré!
Je n'arrivais plus à lâché les livres.
Je ne veux pas spoiler, alors je dis juste, allez-y.
(ça sera sûrement ma chronique la plus courte, mais je suis encore sous le contre-coup. J'ai fini aujourd'hui et je n'ai toujours pas quitté Han et Raisa.)
Je tenterai de faire une meilleur chronique demain.


Voilà, on est pas demain d'avant-hier mais demain d'hier, donc aujourd'hui ou plutôt ce soir... En gros j'ai un jour de retard :s

Ce que j'ai pensé de la saga, et bien: prenante, bien fichu, un style simple et agréable qui permettra aux jeunes lecteurs de faire un premier pas dans la fantasy sans tomber sur un gros pavé écrit tout petit (quoi? c'est pas le cas? arrêtez je ne suis pas mauvaise langue :p )

Le gros défaut du premier tome est à mon avis Raisa, on la découvre et la première chose que l'on remarque chez elle c'est sa fâcheuse tendance à tomber amoureuse de tous les garçons: au début c'est Micah... le beau Micah si charmeur et interdit; puis il y a Amon, le grand fort chevalier (interdit lui aussi) et enfin Han, le voyou séduisant tout autant interdit. Sans parler de tous les prétendants au trône qui sont invités à son jour de naissance et qui lui font la cour. Voilà en quoi se résume le tome 1.
Heureusement, il y a une petite intrigue sous-jacente, mais pas assez prenante à mon avis. Du coup, pour ce premier volet, les histoires de cœur de Raisa ne m'ont pas convaincue (même si je sais qu'à 16 ans on tombe amoureuse tous les quinze jours, ça m'énerve) mais elle a un caractère sauvage, une âme de guerrière et ça, ça me plait.

Par contre l'histoire de Han (bien que déjà vu) était plus palpitante. Le fait qu'il vive dans la rue (ou presque), et que son meilleur ami soit rien de moins que le fils de la chef d'un clan des montagnes. Qu'il porte des gourmettes qu'il ne peut enlevé, et que tout le monde semble lui cacher quelque chose... enfin il n'y a pas de doute, Han est le véritable héros.

La force des deux premiers tomes est les rencontres, les secrets. J'explique: machin rencontre bidule mais il ne sait pas qui il est vraiment. Bidule tombe amoureux de machin mais ne sait pas que machin a un secret plus grand que le-sien. En gros, outre les intrigues politiques, les machinations pour devenir le nouveau roi/ nouvelle reine (mais toujours assez gentilé, on est loin des complots tarabiscotés de Littlefinger), ce sont les révélations qui nous tiennent en haleine. Mais quand, quand vont-ils se rendre compte que... Pouaahh, mais il est tarte ou quoi, il a toujours pas comprit (c'est facile pour nous, on est dans la confidence :D).

Et là, on arrive au quatrième tome, pratiquement toute les révélations sont faites, il ne reste que des mineurs (enfin presque, on ne sait toujours pas qui a tué l'ancienne reine), mais la romance de Raisa prend le dessus, surtout que l'on voit le parallèle avec celle de son arrière x 30 grand-mère. Et s'il y a bien eu de l'action dans les trois premiers tomes, les incendies récurrents, les passages secrets, les duels finaux... pffouu, j'en ai eu plein les mirettes.
Je ne dirai rien sur la fin, mais pour moi, même si elle m'a plut, elle ne m'a pas semblé vraisemblable.

Pour finir, je dirai que j'ai passé un bon moment, que les quatre tomes se dégustent, se savourent. Que malgré des petites évidences j'ai eu le droit à des grosses surprises (QUOI?!! C'est LUI le tueur??!! J'lai pas vu venir celle-là!)

Je vous le conseil donc, à lire la tête vide, les doigts de pied en éventail, un verre de sirop glacé et le soleil comme compagnon. Un livre parfait pour les vacances.

Le petit plus du livre: 

Le camp des Pins Marisa... J'aurai aimé y passer l'été :P

samedi 15 juin 2013

L'Après-dieux



Titre : L'Après-dieux

Auteur : Maëlig Duval

Editeur : Editions Griffe d'Encre

Nombre de pages : novella de 134 pages

Quatrième de couverture:
Albert est fonctionnaire au bureau de la reconstruction.
Il évalue de 1 à 5 les dégâts de la guerre civile dans les villages à reconstruire.
Il classe les organisations non gouvernementales de 1 à 9, selon leur niveau de sédition.
Mais quand il rencontre Eva et son fils, il doit se rendre à l’évidence : aucune échelle de valeur ne peut s’appliquer à eux
.


A lire absolument si on aime:
-La poésie
-Le destin
-Les fins pas toutes roses

A éviter si on cherche :

-une histoire glamour
-des personnages sans saveur
-la joie et la bonne humeur

L'avis du critique :

Pour être honnête, je suis mitigée. Je ne sais pas. Je suis perdue. Comme Albert, comme Paul, comme Irène et Eva. Ils ont connu les Dieux, leur parlaient avec honnêteté quand le désir s'en faisait sentir. Puis un jour, les Dieux sont partis, pourquoi? comment? personne ne sait. 

Depuis les hommes sont désemparés, perdus. Leurs plumes (qui apparaît à leur mort et s'envole pour se coller sur les ailes de Dieux) tombent et sèchent, deviennent ternes. Il n'y a plus de mort, plus d'espoir. 


Je suis partagée. A la fin de ma lecture j'étais mélancolique. Ce livre m'a (excusez le vocabulaire) fichu une sacrée claque dans la gueule. J'ai détesté les hommes, ces hommes qui ont eu la chance de rencontrer les Dieux mais qui les ont "détruit" (c'est pas vraiment un spoiler). J'ai haï ces Dieux rancuniers qui abandonnent leurs ouailles. Mais j'ai beau être en colère, je comprends et je les plains, eux, pauvres désœuvrés, torturés, abandonnés. 


Ce qu'il faut voir dans ce livre, c'est l'évolution de la conscience de l'homme. Il y a un avant-dieux, pendant-dieux et après-dieux, traité avec grâce et légèreté. 


Et il y a Georges, si touchant, si beau dans son innocence, dans sa soif de légende. Et il y a sa mère que l'innocence a quitté depuis longtemps. Une femme trahie, blessée, mais forte pour son fils. 

La brioche, murmura-t-elle, c'est doux, c'est chaud et ça se mange. ça fond sur la langue, ça réconforte. L'odeur de la brioche, c'est tout cela avec l'espoir en plus. L'odeur de la brioche, ça te réchauffe le ventre d'avance, ça emplit ton cœur d'amour et ça t'emmitoufle dans un gigantesque coussin moelleux.
C'est merveilleux.

Enfin, j'ai adoré ce livre, je l'ai avalé en une journée. Et même si la fin n'est pas celle que j'aurai souhaité, c'est celle qui fallait à ce livre. Une fin à l'image de la vie, ni complètement mauvaise, ni complètement bonne. Une fin qui nous reste au travers de la gorge tout en suscitant un brin d'espoir.

Je ne note pas les livres en générale, mais celui-ci mérite un 9,5/10, pour sa beauté, pour sa douceur, pour ce sentiment inexplicable qui me taraude depuis que je l'ai terminé.

Le petit plus du livre:

La couverture d'Alexandre Dainche, belle, sombre, mélancolique à l'image du livre.

mercredi 12 juin 2013

Série: Passeurs d'Ombre


Titre : Les Passeurs d'Ombre

Auteur : Anne Rossi

Editeur : Numériklivres

Nombre d'épisodes : 7

Quatrième de couverture :
Dans un monde sans soleil où seule la chaleur monte du sol, des hommes et des femmes courageux appelés les passeurs d’ombre sont les seuls humains capables de transiter d’une ville à l’autre pour vendre leurs marchandises et escorter les voyageurs. Les Terres Noires sont peuplées de créatures dangereuses appelées les Surnaturels. Seuls les passeurs d’ombre, même au péril de leur vie, savent comment les éviter et surtout comment les affronter.

A lire absolument si on aime :

-les êtres de l'ombre et de la lumière
-les histoires d'amour sous toutes ses formes
-les mondes surnaturelles
-des aventures palpitantes

A éviter si on cherche :
-les héroïnes sans saveur
-une histoire calme

L'avis du critique :
Çà faisait longtemps que les premiers épisodes étaient dans ma liseuse, mais jusqu'à présent je ne m'étais pas penchée dessus. Et puis j'ai tourné la première page. J'ai englouti les livres et me suis précipitée pour acheter les cinq autres. 

D'un épisode à un autre, on suit les mêmes personnages à une époque différente. Aussi est-on heureux de voir nos héroïnes passer du statut d'adolescente casse-cou à celui de mère (intéressant de voir comment les enfants leur reprochent exactement la même chose qu'elle-même plus jeunes ^^ ) puis de grand-mère. 


Anne Rossi a une écriture fluide qui nous plonge directement dans les sombres Terres Noires. On frissonne en même temps que les passeurs à l'approche de démons, créatures horrifiques ou autres bestioles dévoreuses de chair. 


Puis au milieu de ses cauchemars, une lumière: l'amour. De celui qui traverse le temps, qui rend fidèle le plus séduisant des dragueurs. Un amour qui se traduit par mille caresses et baisers. Un amour qui m'a fait rougir... de plaisir. 


Je n'ai qu'un reproche à faire à la série: les dialogues. Bien souvent, le manque d'indication me donnait l'impression d'être aveugle dans les Terres Noires. Je ne savais plus qui parlait à qui. Malheureusement, contrairement aux protagonistes, je n'avais pas le son de la voix pour les différencier. Dommage pour ce petit point noir. 


Voilà autrement j'ai vraiment adoré. Le premier épisode est gratuit et les suivant coûtent hyper cher!! moins d' un euros :D Alors pourquoi attendre? Tous à vos liseuses!

Le petit plus du livre :
La peau. Dans les Terres Noires les hommes ont parfois une peau bien différentes, écailleuse, bleue, flamboyante, poilue... 

lundi 10 juin 2013

Une soirée à Aucard



Aucard de Tours

On est arrivée sous la pluie. On s'est précipitée sous le chapiteau pour se mettre à l'abri. Un tour à la buvette, et un repérage des lieux pour tester l'ambiance.
Aucun groupe n'est sur scène, le monde attend l'arrivée de l'artiste dans un brouhaha assourdissant. L'atmosphère est saturée: la fameuse chaleur humaine. J'étouffe.

On se rapproche de la scène autant que possible. Plus on avance, plus les corps sont compressés... et il n'y a pas encore de groupe!
On trouve ce que j'appelle un puits: un petit espace où par chance on peut ouvrir les bras sans toucher personne. On s'y arrête le temps de boire notre bière sans en renverser. Il faut se dépêcher, les puits ne durent jamais longtemps.

Tout à coups, des bras se lèvent, des gens se redressent, des cris s'amplifient. Sur la scène quelqu'un vient d'entrer. Je ne le vois pas, les lumières et la fumée cachent son visage. Derrière sa platine, il pousse un bouton, puis un autre, règle ses vinyles, la musique nous éclabousse. La tension monte sous la toile.

Il me faut du temps pour me rappeler pourquoi je suis là: danser, oublier. Me rappeler que je dois oublier... paradoxale?? Nooooonn!!
Je fais abstraction de tout. Je suis seule avec la musique. Mes pieds bien ancrés au sol, mes mains se tendent. Tout mon corps se balance, je hurle quand la tension de la musique se fait sentir.
"ALLLLLEEEEZZZ!!!" Je suis prête, je t'attends! Envoie du lourd!!

La musique est comme une montagne russe, on monte lentement vers le sommet, on nous fait languir, impatient de tomber dans le vide. Quand notre tension est au maximum, le son éclate. Le wagon s'engouffre dans la descente infernale.
Ici pas de vent dans les cheveux, pas d'organe qui subit la gravitation... non, mais...
Ma peau frémit, sur mes bras le moindre poil se dresse, mes jambes suivent le rythme, mes bras se balancent selon la mélodie, mes hanches suivent les basses, mon cœur déborde de puissance.
J'oublie. Il n'y a plus que la musique. Paupières closes, chaque membre de mon corps est indépendant du reste.

Un bras s'enroule autour de ma taille me faisant revenir à la réalité. Mi-amusée, mi-irritée je me déplace, mettant une distance entre moi et le propriétaire du dit-bras. Je ne suis pas là pour ça. J'adresse un sourire au garçon pour le remercier de l'intention, mais m'éloigne en secouant la tête.
Je profite de cette intrusion dans mon délire pour regarder autour de moi. Un sentiment différent est inscrit sur chaque visage. Incrédulité, joie, douleur, fatigue, impassibilité... pas un ne ressant la même chose que l'autre. Pourtant les hurlements se soulèvent tous en même temps, les mains se balancent sur le même rythme. On est un, on est cent, on est uni et pourtant chacun dans son monde. Personne ne ressent la même chose mais tout le monde est là.

A ce moment-là, allez savoir pourquoi, je me suis demandée ce qu'un sourd pourrait ressentir.
Alors j'ai fait abstraction de la musique pour me concentrer sur mes autres sens.
D'abord l'odorat: la chaleur des corps, et tout ce qui va avec. La sueur, les parfums, mais rien de repoussant, au contraire: les hormones sûrement.
La vue: magnifique spectacle que tous ces corps se trémoussant, se balançant, s'exprimant. Les visages transfigurés, les torses luisants, les sourires heureux. Même les yeux fermés, la lumière me parvient. Je les rouvre, je suis éblouit par tous les spots.
Le goût: l'air est lourd, il est comme une pâte chaude sur mon palais. Un coup de coude malheureux m'a égratigné l'intérieur de la lèvre, le goût métallique se dépose sur ma langue et se mélange avec l’âpreté de la bière.
Le toucher: le plus important. Pas besoin d'entendre pour ressentir. La musique vibre tout autour de nous. Le sol renvoie les basses. Elles remontent le long de nos jambes, s'engouffrent dans nos estomacs, percutent nos cœurs. Quelque chose d'étrange se produit. Mon nez me chatouille. Mes narines subissent les vibrations de la mélodie. Je passe mon temps à les frotter pour calmer ces chatouillis.
Non vraiment, pas besoin d'avoir des oreilles en état de marche pour apprécier, tout en moi jouit de la soirée.

Une soirée à Aucard, une soirée gravée à jamais dans chaque fibre de mon cœur, de mon corps.

vendredi 7 juin 2013

Alice aux Pays des Zombies


Titre : Alice aux Pays des Zombies

Auteur : Gena Showalter

Editeur : Edition Harlequin, collection Darkiss

Nombre de pages : 528

Quatrième de couverture :
Moi, Alice, j?ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. Ils existent. Ils ont pris ma petite sûr. Ils ont dévoré mes parents. Bientôt, ils seront partout et ils dévoreront vos familles, vos copains, notre monde... Vous voulez ça ? Non, moi non plus. Alors, je vais rejoindre Cole et sa bande, et avec eux, je vais me battre jusqu'à la mort s?il le faut. Contre les monstres ? les Zombies.

A lire absolument si on aime :
-les zombies pas comme les autres
-les histoires d'amour sous toutes ses formes
-les secrets bien gardés
-une écriture simple et efficace

A éviter si on cherche :
-une histoire sombre
-une atmosphère glauque
-une intrigue complexe

L'avis du critique :
Je le savais, ici les zombies sont prétextes à une histoire d'amour. Il fallait juste se renseigner sur l'éditeur pour comprendre. Et alors? J'avoue, j'aime bien cette collection justement pour ce côté fleur-bleue teinté de fantastique. 

Donc oubliez l'ambiance sanglante de Walking Dead, ne cherchez pas l'atmosphère pesante de Danny Boyle ou Wes Craven, cherchez plutôt du côté de Alice. Un monde aussi terrible que merveilleux, un monde où la mort côtoie la vie avec envie. A travers les enterrements (ba oui, quand même là où il y a des zombies il y a forcément des morts), à travers les souffrances d'Alice, l'auteur nous montre le chemin à suivre... la vie, plus importante que tout; 


Beaucoup on était étonné à la lecture, je ne fais pas exception, parce qu'il ne s'agit pas ici de zombies traditionnels, ils ont une particularité et donc nos héros aussi. Gena Showalter a imaginé une nouvelle espèce de mort-vivant, pas de ceux qui sont apparue après la propagation d'un virus, ou d'un contact avec une source extraterrestre. Non, les morts qui marchent sont parmi nous mais nous ne le savons pas... mais chutt, je vous en ai déjà trop dit. 


Pour les personnages, et bien les filles si vous aimez les voyous, les méchants garçons... vous serez servies ;). Mais ces messieurs ne sont pas en reste, ils se lécheront les babines devant les shorts moulant, les hauts qui ressemblent plus à des maillot de bain qu'à des T-shirt... vieux dégoûtants :P

Tous les stéréotypes des lycéens américains sont ici représentés, mais ils sont détaillés avec humour et sarcasme jusqu'à ce que les belles images explosent pour mieux se coller à un semblant de vrai. 

Bref, vous l'avez peut-être compris, j'ai mordu à pleine dent dans la vie d'Alice (mordu/ zombie: vous avez compris? :D ) et je me suis régalée.


Le petit plus du livre :
un témoin rose bonbon.

mercredi 5 juin 2013

Je suis au numérique, et vous?

MA KOBO

Elle est belle. Elle est blanche avec le dos rouge. Elle est légère et une grosse tête. Ma Kobo je l'aime.

Bon, c'est vrai je l'avais un peu oublié ces derniers temps, j'étais revenu à un mode de lecture plus traditionnelle, parce que quoi qu'en dise les plus farouches opposants des liseuses, acheter du numérique ne signifie pas tirer un trait sur le papier.
Il y a des livres qu'on aime tenir en main, et d'autre qu'on aime quand ils se font petits.

D'abord j'ai acheté une liseuse parce que je n'avais plus de place dans ma bibliothèque, ensuite parce que pour une fois que je pouvais me faire plaisir... ;)

En tenant ma liseuse pour la première fois dans les mains, j'ai été surprise. Douce, attrayante, avec cette mémoire qui ne demande qu'à être remplie... comment résister? En plus l'écran est juste OUAHOU. Je pensais me retrouver avec un écran froid, lisse qui fait mal aux yeux, je me retrouve avec quelque chose de chaleureux, au touché indéfinissable. Bien sûr ce n'est pas du papier, mais je suis impressionnée par les efforts que les concepteurs ont mis pour s'en rapprocher. C'est vrai, c'est pas encore ça, mais j'avoue que la lecture est agréable.

La-mienne est rétro-éclairant. Ça par contre à éviter,
une: là on a mal aux yeux
deux: la batterie se décharge plus vite
et trois: parce que l'écran perd tout son charme
alors je ne l'allume que lorsque je dois dormir mais que je n'arrive pas à quitter mon livre, du coup mes yeux se fatiguent plus vite, du coup j'éteins plus vite :D

Les hic de la liseuse. Outre le fait que les distributeurs n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un format universelle, il y a bien quelques défauts, notamment dans la qualité des fichiers.
Combien de coquilles trouve-t-on à chaque lecture? Combien de faute d'impression (pour le coup je ne sais pas si le terme est adéquat :P)  Vous pourriez me dire que même dans les livres papiers il y a des fausses notes, parfois. Oui mais là ce n'est pas un verbe mal conjugué, une phrase mal tourné ou ce genre de chose, mais plutôt deux mots collés l'un à l'autre, des sauts de lignes impromptus, où un découpage vraiment immonde d'une phrase. Alors d'où vient le problème????

Pour ceux qui craignent le piratage des livres... comment dire. J'avoue je plaide coupable. J'ai essayé, j'en suis revenue et maintenant je préfère acheter en ligne. Pourquoi? Parce que les petits soucis énumérés juste en haut, c'est juste multiplié par 100 sur un fichier piraté, et là on fatigue vraient à remettre tout le livre dans l'ordre :/
Vous allez me dire, c'est comme la musique, c'est comme les films, il y a des bons piratages et des mauvais, m'enfin j'ai fait l'expérience de tellement de mauvais que du coup j'abandonne. En plus, il y a pas forcément les livres que je veux ;)
Non vraiment, acheter plutôt que voler, en plus comme ça si votre fichier a un soucis vous pouvez gueuler!!!

En fait la seule chose qui me manque dans le numérique, c'est l'odeur. J'aime sentir un livre. Le prendre sur la tranche et faire voler les pages devant mon nez. Chaque livre a une odeur particulière, et il me suffit de sentir les feuilles pour me remémorer l'histoire... C'EST MAGIQUE.

La chambre