mardi 24 septembre 2013

YATA

 J'ai quasiment fait tout ce que je voulais en ce mois de septembre:

 - j'ai fini trois nouvelles, toutes envoyées à des AT
 - J'ai repris mon challenge, réorganisé mes chapitres, et je commence les inédits ce soir
 - J'ai fini la V1 de mon synopsie sur Hansel et Gretel. Bon, les retours sont mitigés, mais c'est surtout parce que mon syno n'est pas assez détaillé/ construit.
 - Et... et... je sais plus, si une fiche sur un livre et une autre sur un film
 - En plus j'ai pas mal lu aussi ^^

Donc il me reste: 3 ou 4 fiches en retard, un premier jet à finir, deux nouvelles à écrire/corriger, quelques bêtas, un synopsie à réécrire/corriger, et toujours le plan de mon super détective.

Conclusion, il ne faut jamais regarder ce qu'il nous reste à faire, mais ce qu'on a fait si on veut garder les bras en l'air ^^ \o/

Pour toutes ces bonnes nouvelles (et j'en ai encore deux que je garde secrètes ... teasing teasing...), voici un petit extrait de l'Ombre des Hommes, parce qu'en plus ça fait hyper longtemps:

un petit résumé de l'histoire, parce qu'en fait je ne vous en ai jamais vraiment parlé. Dans un passé très très très très très très lointain, les homo-sapiens sont victimes d'un être maléfique. Pour le vaincre, six d'entre eux partent chercher de l'aide. Uht arrive alors dans un village où il fait la connaissance de Samiki (un vieil aveugle télépathe) et Alfajiri (une jeune femme) dont Uht tombe amoureux. Malheureusement, Samiki se fait posséder par l'être maléfique et tue Alfajiri avant de se faire lui-même tuer par Uht.

Après la mort d’Alfajiri, Uht n’était plus le même. Les Gizawatus non plus, ils se terraient chez eux comme des bêtes traquées. Ils ne faisaient plus confiances à personne. Comment leur en vouloir. Le clan de l’ours avait réagit de la même façon après les premiers meurtres. Mais le coup avait été dur à encaisser pour le peuple à la peau sombre, le meurtrier, et donc la première victime, était leur sorcier, Samiki. Le vieux était le plus respecté du village, celui qu’ils allaient voir quand un mal les prenait. Lui aussi qui officialisait les couples, bénissait les naissances, faisait respecter la paix. Il était la mémoire de ce peuple, à la fois la tête et le cœur. Sans lui, ils étaient perdus.Uht qui avait pensé les quitter, s’était ressaisi. Il n’allait pas partir sans avoir trouvé un moyen de vaincre la bête qui lui avait pris la femme qu’il aimait. D’autant plus qu’il n’aurait pas pu se regarder en face s’il avait abandonné le peuple d’Alfajiri. Elle n’aurait pas voulu ça. Ce fut un temps difficile, sans la petite femme ni le vieux sorcier, il avait bien du mal à se faire comprendre. Heureusement il trouva une aide précieuse en le petit garçon qui l’avait accueilli le jour de son arrivée. Le petit l’aida à trouver des adultes prêts à l’aider. Ce fut plus facile qu’Uht ne l’aurait cru. Mais d’après ce qu’il comprit, comme il possédait toujours le statut de Kubbobi, et qu’il s’était opposé à l’Ombre, il était considéré comme une sorte de héro.
Le sorcier lui avait appris beaucoup de chose, notamment sur la pensée, comment la protéger de toute intrusion, ou au contraire s’ouvrir en gardant le contrôle de ce que l’on voulait garder pour soi. Malheureusement pour Uht, il n’avait pas appris à sonder les pensées des gens. Samiki lui avait aussi enseigné l’art des couleurs. Et même si ça n’avait pas spécialement intéressé le géant, il s’était montré plutôt habile pour reproduire sur des pierres la silhouette d’animaux. Depuis la mort d’Alfajiri, le colosse s’était appliqué à colorer chaque parcelle de sa hutte dans toutes les teintes qu’il connaissait. A l’aide de volontaires, il partit en quête de nouvelle teinte. Il chercha les plus éclatantes, celles qui auraient plus à la petite femme. Sa hutte devint la plus resplendissante du village.Une fois, il la regardait, debout devant le feu. Il s’imagina l’offrir à Alfajiri, il la vit sourire, et lui sauter au cou. Il savait qu’il aurait put être heureux avec elle. Les poings serrés, l’ours tourna le dos  son abri, se saisit d’une branche enflammée et la lança sur sa hutte coloré. Dedans le corps de sa belle dormait paisiblement. Les Gizawatus l’entourèrent, et chacun leur tour lancèrent un morceau du feu.
Les flammes séchèrent les larmes du colosse avant qu’elles n’atteignent son menton recouvert de barbe.
Le sorcier eut le même sort que la jeune femme, à part que personne ne prit le soin de décorer son dernier abri. Personne ne le pleura non plus. Uht savait qu’ils avaient tord de réagir ainsi, mais sa maîtrise de la langue était encore trop approximative pour leur expliquer. D’ailleurs certains détails de la nuit tragique lui échappaient. C’était la première fois qu’il voyait un possédé autant changé. Le sorcier n’avait pratiquement plus rien à voir avec son vivant. Ses doigts qui ressemblaient à des serres, la boule dans sa gorge : les hommes de son clan n’avaient pas réagit ainsi. D’ailleurs lui et les-siens n’avaient pas réussi à comprendre ce qui se passait avant que le Nari découvre l’Ombre. Avec Samiki, c’était visible dès le premier coup d’œil. La tête d’Uht était brumeuse. Trop d’évènement, trop d’un coup, ses pensées n’arrivaient pas à s’éclaircir. Il savait que quelque chose lui échappait. Mais quoi ?
Epuisé, il alla s’allonger. 

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La chambre